Assainissement
La fosse septique est l'un des éléments constitutifs d'une installation d'assainissement non collectif. Elle reçoit uniquement les eaux sanitaires. Elle est souvent complétée d’un bac dégraisseur pour recevoir les eaux ménagères on l’appellera alors, fosses toutes eaux. Une fois prétraitées, les eaux sont dispersées à même le terrain, grâce à des drains d'infiltration (filtre à sable).
Les grandes familles de dispositifs d’assainissement non collectif :
Les filières traditionnelles
Le dispositif le plus connu est certainement la fosse toutes eaux, qui a succédé à la « fosse septique » des générations antérieures, avec son épandage (tranchées d’épandage, filtre à sable,…). Ces « filières traditionnelles » font appel au pouvoir épurateur du sol, dans lequel des bactéries digèrent les matières contenues dans les eaux usées. Ces systèmes, qui ont pour principal atout d’avoir soi-disant « fait leurs preuves » au fil du temps**, présentent deux inconvénients majeurs : leur emprise au sol, qui est en général de l’ordre d’une centaine de mètres carrés, et la nécessité de recycler le sable d’assainissement au bout de 10 à 20 ans – soit une facture supplémentaire qui flirte allègrement avec les 10.000 euros et qu’on a fréquemment tendance à oublier au moment de la mise en place du dispositif.
Les filtres compacts
Les filtres compacts , qui remplacent le sable par un massif filtrant de zéolithe, coco, laine de roche ou autre matériau, reposent sur un principe similaire à celui des filières traditionnelles. Leur emprise au sol est plus réduite (20 m2 environ), mais le coût du remplacement de leur média filtrant peut être rédhibitoire, quand les risques de colmatage ne sont pas négligeables pour certains d’entre eux.
Les microstations d’épuration
Les microstations ont une emprise au sol extrêmement réduite, ce qui leur confère un énorme avantage en neuf (parcelles de dimensions souvent restreintes) comme en réhabilitation (impact limité sur le jardin qu’on a soigné des années durant…). En outre, elles rejettent des eaux déjà épurées dans le sol, au lieu d’eaux simplement pré-traitées comme c’est le cas des filières traditionnelles ; on les qualifie donc souvent de « procédés écologiques ». Elles se répartissent en 3 sous-familles :
- Les microstations à boues activées
- Les microstations dites « SBR » (à réacteur biologique séquentiel)
- Les microstations à culture fixée sont habituellement considérées comme la technologie la mieux adaptée à l’habitation individuelle
Autre systèmes alternatifs – filières plantées de roseaux et toilettes sèches – ont un petit côté écolo sympa, hélas occulté par un entretien des plus contraignant.